Créer une entreprise en Suisse, c’est bénéficier d’un environnement fiscal compétitif, transparent et reconnu pour sa stabilité. Mais avant de se lancer, il est essentiel de comprendre les principes fondamentaux de la fiscalité suisse.
Ce cadre fiscal repose sur une structure bien définie, des obligations précises et des opportunités d’optimisation légale qu’il convient de maîtriser pour développer son activité en toute conformité.
La Suisse se distingue par une fiscalité répartie entre trois niveaux d’autorité qui sont la Confédération (niveau fédéral), les cantons et les communes. Cette organisation permet une certaine flexibilité fiscale selon la localisation de votre entreprise.
Cette diversité cantonale permet aux entrepreneurs de choisir un lieu d’implantation en fonction de leur stratégie fiscale.
Toutes les entreprises suisses, quelle que soit leur forme juridique, sont soumises à certaines obligations fiscales. Les sociétés de capitaux, telles que les SàRL et SA, sont considérées comme des personnes morales et doivent payer des impôts sur le bénéfice et sur le capital.
À l’inverse, les entreprises individuelles et les sociétés de personnes (SNC, SCS) ne sont pas imposées en tant que telles. Le bénéfice est intégré dans le revenu personnel de l’entrepreneur et taxé à ce titre.
Il est important de noter qu’une société est soumise à l’impôt dès son inscription au Registre du commerce, indépendamment de son niveau d’activité initial.
Le régime fiscal suisse permet de nombreuses déductions fiscales. Ainsi, les salaires versés aux employés et les cotisations sociales correspondantes peuvent être intégralement déduits du résultat imposable. Il en va de même pour :
Des plafonds sont cependant prévus pour certaines charges, comme les frais de représentation ou les dépenses mixtes (liées à la fois à la sphère professionnelle et personnelle).
En vertu du Code des obligations suisse, toute entreprise qui dépasse certains seuils de chiffre d’affaires ou qui adopte une forme juridique commerciale est tenue de tenir une comptabilité complète, comprenant un bilan, un compte de résultat et des annexes. Les documents comptables doivent être conservés pendant une période minimale de dix ans.
La déclaration d’impôt sur le bénéfice et le capital doit généralement être déposée dans un délai de six mois suivant la clôture de l’exercice fiscal. Pour la TVA, les entreprises peuvent opter pour un régime de déclaration trimestrielle ou semestrielle, selon leur profil.
En fonction de la taille de l’entreprise, des obligations supplémentaires peuvent s’appliquer : comme la soumission à un audit légal, la présentation d’un tableau des flux de trésorerie, ou la publication de comptes consolidés pour les groupes.
Le non-respect des obligations fiscales peut entraîner des conséquences sérieuses.
La rigueur dans la tenue de la comptabilité et le respect des échéances fiscales sont donc essentiels pour préserver la santé juridique et financière de votre société.
Naviguer dans le système fiscal suisse peut s’avérer complexe, surtout pour les entrepreneurs étrangers ou les dirigeants qui n’ont pas d’équipe administrative interne. Une fiduciaire expérimentée vous aide à :
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